Les skippers présents ce dimanche à la conférence consacrée à la Sécurité en mer, organisée dans le cadre des animations en ouverture de la Transat Bénodet-Martinique, ont souligné combien la Sécurité est un axe fort de leur préparation et un souci constant lors de leur navigation notamment lorsqu'ils pratiquent leur sport en solitaire.
Cette année, sur les "Figaro Bénéteau" de la Transat Bénodet-Martinique, chaque bateau est équipé d'un petit boîtier AIS (Automatic Identification System), pour se conformer à la règlementation imposée par la Fédération Française de Voile. Ce boîtier permet un échange automatique par radio VHF de messages, entre navires mais aussi avec les systèmes de surveillance de traffic (tels les CROSS en France), dévoilant ainsi à tous l'identité du bateau (N°MMSI), le statut, la position, le cap et la route.
Ce dispositif renforce la sécurité notamment pour les petits bateaux navigant dans des zones à fort traffic, leur permettant de voir sur leur écran de PC l'ensemble des navires les entourant, leur donnant toutes informations utiles pour éviter les collisions.
Si la Sécurité se voit ainsi renforcée, notamment dans les zones côtières (zones de pêche et de plaisance) et dans les "rails", ce boîtier fait l'objet d'un débat au sein des concurrents des grandes courses au large, car cet instrument offre à tous, des informations pouvant être considérées comme stratégiques, dans le cadre d'une compétition sportive.
Alors, dimanche lors du départ de la course, l'AIS pourrait être utilisé en "mode débranché", au moins lors de la première nuit où les options de course prennent toute leur importance.
Aujourd'hui, il semble que la règlementation impose uniquement que le bateau soit équipé d'un transpondeur AIS (boîtier émetteur-récepteur), sans en préciser les règles d'utilisation !
Avec le système AIS, les informations sur l'ensemble des navires sont actualisées toutes les 5 - 6 secondes: route, vitesse sur le fond, cap vrai, position,..... autant d'informations qui peuvent se révéler importantes pour les skippers et leurs équipes restées à terre.
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